L’histoire vraie et tragique des seize sœurs carmélites guillotinées pendant la Révolution française est racontée par Georges Bernanos dans sa pièce de théâtre Dialogues des Carmélites (1951). La puissance émotionnelle de ce texte inspire à Francis Poulenc un opéra salué comme l’un des plus accomplis, beaux et poignants de tout le répertoire lyrique. Créé à la Scala de Milan en 1957, il concilie sa nature profondément religieuse et la modernité mélodique de ses compositions.
Par-delà cette dimension historique et religieuse, cette œuvre nous bouleverse, car elle est d’une profonde humanité. Dans cette partition émouvante, on suit le destin de Blanche, jeune aristocrate à la sensibilité exacerbée, qui cherche l’apaisement au Carmel. La mélodie vocale, à laquelle le compositeur est passionnément attaché, suit les émois des personnages touchants, dans un équilibre parfait entre les voix au chant naturel et l’orchestre chargé d’impact dramatique. Lors de l’extraordinaire final, le Salve Regina des nonnes suppliciées une à une, ponctué par le choc de la lame de la guillotine, s’amenuise peu à peu, jusqu’à ce qu’il ne reste qu’une voix, celle de Blanche, qui trouve le courage de rejoindre ses sœurs…
Olivier Py signe, avec cette production inspirée et représentée dans le monde entier
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L’histoire vraie et tragique des seize sœurs carmélites guillotinées pendant la Révolution française est racontée par Georges Bernanos dans sa pièce de théâtre Dialogues des Carmélites (1951). La puissance émotionnelle de ce texte inspire à Francis Poulenc un opéra salué comme l’un des plus accomplis, beaux et poignants de tout le répertoire lyrique. Créé à la Scala de Milan en 1957, il concilie sa nature profondément religieuse et la modernité mélodique de ses compositions.
Par-delà cette dimension historique et religieuse, cette œuvre nous bouleverse, car elle est d’une profonde humanité. Dans cette partition émouvante, on suit le destin de Blanche, jeune aristocrate à la sensibilité exacerbée, qui cherche l’apaisement au Carmel. La mélodie vocale, à laquelle le compositeur est passionnément attaché, suit les émois des personnages touchants, dans un équilibre parfait entre les voix au chant naturel et l’orchestre chargé d’impact dramatique. Lors de l’extraordinaire final, le Salve Regina des nonnes suppliciées une à une, ponctué par le choc de la lame de la guillotine, s’amenuise peu à peu, jusqu’à ce qu’il ne reste qu’une voix, celle de Blanche, qui trouve le courage de rejoindre ses sœurs…
Olivier Py signe, avec cette production inspirée et représentée dans le monde entier depuis sa création en 2013, l’une de ses mises en scène les plus intenses, aux images puissantes. À cette occasion et pour la première fois, Jacques Lacombe dirigera l’Orchestre de Chambre de Lausanne.
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