Le choeur St-André d’Onnens est une formation à vocation liturgique, mais cela ne l’empêche pas de préférer parfois les feux de la rampe aux lampes qui éclairent la tribune de l’église paroissiale. À plusieurs reprises, notre formation s’est lancée dans des projets musicaux de moyenne ou de grande envergure, pour le grand plaisir de ses membres.
Le chœur St-André se retrouve depuis peu sous une nouvelle baguette, mais les traditions perdurent. Après à peine 3 années de direction, la nouvelle cheffe nous lance dans un nouveau et ambitieux projet, sous le titre évocateur de Toussaint-André.
Alors qu’elle se perfectionne encore dans sa passion du chant choral, elle a proposé au chœur St-André de participer au travail de fin d’étude de la formation CH II qu’elle poursuit actuellement. Cette formation se termine, pour les candidats, par la présentation d’un concert ayant obligatoirement deux parties, l’une a cappella et l’autre avec accompagnement d’orchestre. Le chœur St-André a décidé de joindre l’utile à l’agréable et a
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Le choeur St-André d’Onnens est une formation à vocation liturgique, mais cela ne l’empêche pas de préférer parfois les feux de la rampe aux lampes qui éclairent la tribune de l’église paroissiale. À plusieurs reprises, notre formation s’est lancée dans des projets musicaux de moyenne ou de grande envergure, pour le grand plaisir de ses membres.
Le chœur St-André se retrouve depuis peu sous une nouvelle baguette, mais les traditions perdurent. Après à peine 3 années de direction, la nouvelle cheffe nous lance dans un nouveau et ambitieux projet, sous le titre évocateur de Toussaint-André.
Alors qu’elle se perfectionne encore dans sa passion du chant choral, elle a proposé au chœur St-André de participer au travail de fin d’étude de la formation CH II qu’elle poursuit actuellement. Cette formation se termine, pour les candidats, par la présentation d’un concert ayant obligatoirement deux parties, l’une a cappella et l’autre avec accompagnement d’orchestre. Le chœur St-André a décidé de joindre l’utile à l’agréable et a décidé de s’investir dans ce projet, en moyens matériels comme en musique.
Restait à définir les contours de Toussaint-André. Pour les œuvres, le choix de la cheffe s’est porté sur quelques perles du répertoire de musique sacrée:
Un florilège de pièces consacrées à la Vierge Marie, Ave Maria et Salve Regina, du Moyen-âge à nos jours, pour la partie a cappella et
Le Requiem de Niccolò Jommelli, pour la partie accompagnée par un orchestre ad hoc
Ce programme sera donné deux fois en concert:
· Samedi 2 novembre 2024, à 20h, en l’église de Villars-sur-Glâne
· Dimanche 3 novembre 2024, à 17h, en l’église d’Onnens FR
Une fois le cadre du projet défini, restait à en établir le programme musical. Notre cheffe n’a pas cédé à la facilité, mais a choisi un programme ambitieux en joignant une suite de magnifiques pièces dédiées à la Vierge Marie au somptueux Requiem de Niccolò Jommelli.
Salve Regina grégorien.
Issu de la plus ancienne tradition, le Salve Regina grégorien est bien souvent à la source de compositions plus récentes
Ave Maria, Tomás Luis de Victoria
Cette œuvre met particulièrement en exergue des lignes mélodiques fluides et chantantes, ornées de mélismes. On la doit à Tomás Luis de Victoria, prêtre, compositeur, maître de chapelle et organiste, le plus célèbre polyphoniste de la Renaissance espagnole, 1548—1611.
Salve Regina, Antonio Lotti
Le Salve Regina est une prière catholique, une antienne de procession à l’origine. Nous interpréterons l’œuvre d’Antonio Lotti, compositeur, organiste et maître de chapelle italien, 1667 - 1740.
Ave Maria, Josef Gabriel Rheinberger
Un Ave Maria de toute beauté, dû aux talents d’un voisin, Josef Gabriel Rheinberger, né à Vaduz en 1839 et décédé à Münich en 1901. Il se définissait comme un classique convaincu, dont les modèles étaient Bach et Mozart.
Ave Maria, Franz Biebl
C’est l’œuvre la plus connue du compositeur allemand Franz Biebl (1906—2001), publiée juste à temps pour le mois de mai de Marie en 1959. Ecrite pour voix d’hommes à l’origine, elle a été réécrite pour voix mixte par le compositeur.
Ave Maria, Jean-Marie Kolly
Diplômé des conservatoires de Fribourg et Lausanne, Jean-Marie Kolly consacre son temps à la musique, par la direction, la composition de musiques dédiées à la liturgie, ainsi qu'à l'écriture d'œuvres de plus grande envergure.
Requiem, Niccolò Jommelli
Jommelli commence par composer des ballets et une cantate d'église qui le font remarquer. En 1753, il est appelé par le duc de Würtemberg à Stuttgart, où, seize ans durant, il est Oberkapellmeister de sa cour. Il compose à Stuttgart en 1756, pour commémorer la mort de la mère de son employeur, son Requiem en mi bémol majeur pour soli, choeur et orchestre. En 1770, son opéra Armida est entendu à Naples par Mozart, alors âgé de quatorze ans, qui l'apprécie beaucoup. En 1771, l'opéra Ifigenia est un échec qui détourne Jommelli du genre. Il se consacre alors à la musique religieuse, produisant un magnifique Miserere. Niccolò Jommelli laisse une centaine d'œuvres variées : opéras, sérénades, cantates et pièces liturgiques diverses, telles les Lamentations de Jérémie (1750).
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