Chapeau melon, moustache noire, canne expressive et costume cintré trop grand :voilà la silhouette reconnaissable entre toutes de Charlot, ce personnage qu’on aime tant, sur la scène de l’Opéra de Lausanne ! Le chorégraphe allemand Mario Schröder crée en 2010 à Leipzig ce premier ballet consacré à Charlie Chaplin, en hommage à l’homme, à l’artiste, et à son cinéma universel qui a marqué l’histoire du 7e art. D’une enfance de misère au triomphe hollywoodien, de ses histoires d’amour à son exil, Chaplin est raconté par sa vie et ses rôles. Il s’incarne dans un duo Charlie/Charlot, créateur/créature, dans une astucieuse mise en abyme qui nous montre avec émotion la naissance du vagabond légendaire.
Évoquer Chaplin en ne se plaçant pas sous le signe de l’humour et de la poésie serait passer à côté de l’esprit de son tendre et satirique regard. Le ballet émerveille ainsi autant qu’il fait rire, ne déméritant pas face à son illustre modèle, comme dans l’irrésistible danse d’Adolf Hitler avec le globe terrestre… Il interroge subtilement la place de l’artiste dans la
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Chapeau melon, moustache noire, canne expressive et costume cintré trop grand :voilà la silhouette reconnaissable entre toutes de Charlot, ce personnage qu’on aime tant, sur la scène de l’Opéra de Lausanne ! Le chorégraphe allemand Mario Schröder crée en 2010 à Leipzig ce premier ballet consacré à Charlie Chaplin, en hommage à l’homme, à l’artiste, et à son cinéma universel qui a marqué l’histoire du 7e art. D’une enfance de misère au triomphe hollywoodien, de ses histoires d’amour à son exil, Chaplin est raconté par sa vie et ses rôles. Il s’incarne dans un duo Charlie/Charlot, créateur/créature, dans une astucieuse mise en abyme qui nous montre avec émotion la naissance du vagabond légendaire.
Évoquer Chaplin en ne se plaçant pas sous le signe de l’humour et de la poésie serait passer à côté de l’esprit de son tendre et satirique regard. Le ballet émerveille ainsi autant qu’il fait rire, ne déméritant pas face à son illustre modèle, comme dans l’irrésistible danse d’Adolf Hitler avec le globe terrestre… Il interroge subtilement la place de l’artiste dans la société, mais aussi les dérives de la technologie et des politiques totalitaires.
La scénographie spectaculaire nous immerge dans une salle de cinéma des années 1920. Sur scène, un écran nous replonge dans des films comme Les Temps modernes et Le Dictateur, et fait naître des personnages par la magie des ombres chinoises. Ce spectacle, dansé sur des musiques aussi variées que celles de Benjamin Britten, Arvo Pärt, Samuel Barber, John Adams et Richard Wagner, sera interprété par le Ballet de l’Opéra national du Rhin au grand complet.
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