Dans l’Amérique conservatrice des 70’s, le jeune Caspar a connu l’inceste et la maltraitance. Avait-il d’autre choix que celui de se réfugier dans la folie ?
Dans une scénographie qui surfe entre l’art contemporain et le cinéma de Bergman, le voyage de Caspar est à la frontière de la normalité, du rêve, de la réalité et des angoisses collectives à travers la relation qu’il tisse avec son infirmier Leland. La pièce n’est pas sans rappeler le lyrisme d’un Paul Claudel ou le sulfureux huis-clos d’un chant d’amour de Jean Genet, longtemps censuré.
Où se place notre normalité ? Quelles sont nos frontières intérieures ?
Le fou est celui qui a tout perdu excepté la raison.