Née d’une réflexion sur les idéaux romantiques et l’imaginaire collectif façonné par le cinéma des années 1950, le design des années 1970, et les codes présents dans la culture populaire – notamment ceux issus de la science-fiction – le projet Alien Love Call de la photographe Aline Savioz incorpore de multiples références culturelles pour créer un univers fictionnel et fantasmagorique, où règnent plénitude et légèreté.
La série Alien Love Call est composée de six images mises en scène et réalisées au moyen format argentique. Ce projet présente une fiction dans un univers rétrofuturiste, illustrant une histoire d’amour entre deux extraterrestres. Pour réaliser cette série, Aline Savioz s’est inspirée d’une époque où la manière d’imaginer l’avenir était synonyme d’espoir et d’engouement. La jeune artiste explore ainsi la « nostalgie de l’avenir », ce sentiment paradoxal qui éveille une certaine mélancolie pour une époque que l’on n’a jamais vécue – et qui n’a en réalité jamais existé – où l’on aspirait à un futur idéalisé. Agissant comme un refuge, le rétrofuturisme d’Alien Love Call nous plonge ainsi dans l’atmosphère d’un temps révolu fictionnel où la rêverie est permise, où la romance se suffit à elle-même.
Un important travail de mise en scène se trouve au cœur du processus
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Née d’une réflexion sur les idéaux romantiques et l’imaginaire collectif façonné par le cinéma des années 1950, le design des années 1970, et les codes présents dans la culture populaire – notamment ceux issus de la science-fiction – le projet Alien Love Call de la photographe Aline Savioz incorpore de multiples références culturelles pour créer un univers fictionnel et fantasmagorique, où règnent plénitude et légèreté.
La série Alien Love Call est composée de six images mises en scène et réalisées au moyen format argentique. Ce projet présente une fiction dans un univers rétrofuturiste, illustrant une histoire d’amour entre deux extraterrestres. Pour réaliser cette série, Aline Savioz s’est inspirée d’une époque où la manière d’imaginer l’avenir était synonyme d’espoir et d’engouement. La jeune artiste explore ainsi la « nostalgie de l’avenir », ce sentiment paradoxal qui éveille une certaine mélancolie pour une époque que l’on n’a jamais vécue – et qui n’a en réalité jamais existé – où l’on aspirait à un futur idéalisé. Agissant comme un refuge, le rétrofuturisme d’Alien Love Call nous plonge ainsi dans l’atmosphère d’un temps révolu fictionnel où la rêverie est permise, où la romance se suffit à elle-même.
Un important travail de mise en scène se trouve au cœur du processus créatif de ce projet : différents objets ont été fabriqués par l’artiste, comme la sculpture d’un animal de compagnie extraterrestre. Un casting d’objets a également été mené afin de récupérer des témoins matériels de différentes époques. La carnation bleutée du modèle féminin est le résultat d’une collaboration avec la makeup artist Eva Durussel. Enfin, les décors de certains tirages ont été générés à l’aide de l’intelligence artificielle avant d’être imprimés et photographiés comme arrière-plans.
Aline Savioz présente pour la première fois à l’Espace Graffenried la série Alien Love Call qu’elle a réalisée dans le cadre de son Bachelor en photographie de l’ECAL. L’exposition est agrémentée par une création sonore du sound et interactive designer Adrien Kaeser, renforçant l’atmosphère onirique de la série, qui prône l’évasion pour mieux nous questionner sur la réalité.
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