Le Désir de peindre, Camille Saint-Jacques emprunte ce titre à un poème éponyme de Charles Baudelaire dans les Petits poèmes en prose.
Certains d’entre nous l’ont peut-être oublié, mais nous avons tous ressenti ce désir de peindre lorsque nous étions enfants. Bien souvent, il disparaît avec l’apprentissage scolaire, pour se manifester à nouveau, sporadiquement, devant une peinture qui nous touche intimement, au point de réveiller en nous, l’espace d’un instant, l’envie de peindre, de ressentir physiquement le toucher de la peinture.
Camille Saint-Jacques voudrait faire de cette exposition une invitation non pas à jauger esthétiquement ses œuvres, mais à renouer avec le plaisir de peindre, que l’on soit au début de sa vie ou à son terme. Des œuvres, non pas pour décorer les murs mais pour susciter le désir de faire, le vôtre.