Alice Borciani, soprano
Giulia Ricci, orgue Manderscheidt
Maximilien Brisson & Henry van Engen, trombones
Josué Meléndez & Pietro Modesti, cornets
Concert précédé d’une présentation du chœur de la Cathédrale par Aloys Lauper.
Oeuvres de Frescobaldi, de Sermisy, Layolle, de Cabezón, Striggio, Caccini, Malvezzi, Merulo etc.
Le manuscrit d’Alamanno Layolle, témoignage unique du répertoire pour clavier à Florence, révèle la ville comme un véritable carrefour musical entre l’Italie et la France à la charnière des XVIe et XVIIe siècles. Fils de Francesco Layolle, compositeur florentin au service des Médicis puis établi à Lyon, Alamanno grandit dans un contexte d’échange artistique intense. À Lyon, son père collabore avec Jacques Moderne, éditeur de la célèbre Musique de Joye, écho français de la Musica Nova vénitienne. Revenu à Florence à l’âge adulte, Alamanno écrit une Intavolatura riche d’influences transalpines : sa Bataglia, tablature pour clavier de La Guerre de Janequin, pourrait s’inspirer directement de la publication instrumentale de Gardano à Venise, qui a largement contribué à nourrir les intavolatures italiennes de chansons françaises. La deuxième partie du manuscrit, probablement rédigée par un élève ou par son propre fils, reflète le goût florentin
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Alice Borciani, soprano
Giulia Ricci, orgue Manderscheidt
Maximilien Brisson & Henry van Engen, trombones
Josué Meléndez & Pietro Modesti, cornets
Concert précédé d’une présentation du chœur de la Cathédrale par Aloys Lauper.
Oeuvres de Frescobaldi, de Sermisy, Layolle, de Cabezón, Striggio, Caccini, Malvezzi, Merulo etc.
Le manuscrit d’Alamanno Layolle, témoignage unique du répertoire pour clavier à Florence, révèle la ville comme un véritable carrefour musical entre l’Italie et la France à la charnière des XVIe et XVIIe siècles. Fils de Francesco Layolle, compositeur florentin au service des Médicis puis établi à Lyon, Alamanno grandit dans un contexte d’échange artistique intense. À Lyon, son père collabore avec Jacques Moderne, éditeur de la célèbre Musique de Joye, écho français de la Musica Nova vénitienne. Revenu à Florence à l’âge adulte, Alamanno écrit une Intavolatura riche d’influences transalpines : sa Bataglia, tablature pour clavier de La Guerre de Janequin, pourrait s’inspirer directement de la publication instrumentale de Gardano à Venise, qui a largement contribué à nourrir les intavolatures italiennes de chansons françaises. La deuxième partie du manuscrit, probablement rédigée par un élève ou par son propre fils, reflète le goût florentin contemporain avec des pièces de Striggio, Malvezzi et Cavalieri. Berceau du madrigal, puis du recitar cantando, Florence rayonne alors à travers l’Europe : Verdelot, Caccini et Striggio séduisent Cabezón en Espagne et Peter Philips aux Flandres. Même Frescobaldi rend hommage à l’Aria di Fiorenza, danse de Cavalieri tirée des Intermèdes de La Pellegrina, devenue emblème musical de la cité des Médicis bien au-delà des Alpes.
Dans le cadre du 28ème Festival International d’Orgue de Fribourg.
https://www.academieorgue.ch/fr/le-festival/28eme-festival
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