Dans la tradition liturgique protestante luthérienne,on chantait le récit de la Passion du Christ au cours des célébrations de la Semaine Sainte, un moment de communion spirituelle. Les plus grands compositeurs baroques d’Allemagne ont composé des Passions, qui ont évolué en un véritable oratorio à la dramatisation complexifiée. Partant de trois protagonistes à l’origine, le Christ, l’Évangéliste et la foule, elles s’enrichissent de nouveaux personnages, avec de nombreux airs, des récitatifs expressifs, des commentaires et des chorals chantés avec les fidèles.
Jean-Sébastien Bach compose vraisemblablement une Passion sur les textes de chacun des quatre évangélistes, mais seules deux nous sont parvenues, admirables : La Passion selon Saint Matthieu et La Passion selon Saint Jean. Cette dernière est d’une simplicité qui va droit au cœur, pleine de douceur et de piété. Bach est alors Cantor à Leipzig, en 1724, et choisit un livret du poète Barthold Heinrich Brockes, pour sa musique céleste à l’atmosphère intime et méditative. Il donne au chœur une place essentielle : celle de la foule haineuse autour du Supplicié mais aussi, dans un final grandiose et porteur d’espoir, celle des Chrétiens habités par une foi profonde.
Pour leur première fois en Suisse, en clôture
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Dans la tradition liturgique protestante luthérienne,on chantait le récit de la Passion du Christ au cours des célébrations de la Semaine Sainte, un moment de communion spirituelle. Les plus grands compositeurs baroques d’Allemagne ont composé des Passions, qui ont évolué en un véritable oratorio à la dramatisation complexifiée. Partant de trois protagonistes à l’origine, le Christ, l’Évangéliste et la foule, elles s’enrichissent de nouveaux personnages, avec de nombreux airs, des récitatifs expressifs, des commentaires et des chorals chantés avec les fidèles.
Jean-Sébastien Bach compose vraisemblablement une Passion sur les textes de chacun des quatre évangélistes, mais seules deux nous sont parvenues, admirables : La Passion selon Saint Matthieu et La Passion selon Saint Jean. Cette dernière est d’une simplicité qui va droit au cœur, pleine de douceur et de piété. Bach est alors Cantor à Leipzig, en 1724, et choisit un livret du poète Barthold Heinrich Brockes, pour sa musique céleste à l’atmosphère intime et méditative. Il donne au chœur une place essentielle : celle de la foule haineuse autour du Supplicié mais aussi, dans un final grandiose et porteur d’espoir, celle des Chrétiens habités par une foi profonde.
Pour leur première fois en Suisse, en clôture du week-end pascal et de leur tournée dans les plus grandes salles européennes, Raphaël Pichon et son ensemble Pygmalion, une des meilleures formations baroques actuelles, s’associent à une prestigieuse distribution.
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