Cette exposition est un trait d’union entre passé, présent et futur. Elle s’articule autour du fonds d’archives de l’archéologue genevois Paul Collart (1902-1981) et du projet Collart-Palmyre de l’Université de Lausanne, qui vise à restituer la mémoire culturelle du site de Palmyre, dont une large part a été détruite et ravagée par l’organisation terroriste « Etat islamique » en 2015. Classée au patrimoine mondial de l’UNESCO, Palmyre faisait partie des villes emblématiques de la Syrie antique. Elle était, à l’époque romaine, une cité caravanière, une oasis sur la route de la soie entre la Mésopotamie et la mer Méditerranée. Elle a gardé son importance aux époques byzantine et islamique. Paul Collart a organisé à Palmyre le premier chantier archéologique suisse financé par le Fonds national suisse (FNS), entre 1954 et 1956. Ses recherches constituent un important fonds d’archives conservé à l’Université de Lausanne, principalement composé de photographies, mais aussi de plans, de dessins et de lettres.